OBSERVER_ECOUTER_REGARDER_PENSER_AGIR.

Le journal de Frairot : Le vieux  Maître d'École.

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 Ma devise.

Il m'est odieux de suivre autant que de commander.

J' 'observe, j'écoute, je médite, je comprends, j'agis.. 


LE
 TEMPS QUI PASSE.
QUI
 SUIS-JE ?

Né à Fraire, dans le quartier de la « Maroquette », en 1939, et je n'ai jamais quitté mon village.
Les années ont défilé sans que j'y prenne attention. Aujourd'hui, je me demande ce que j'ai bien pu faire de tous ces jours, ces semaines, ces mois, ces années.
Que reste-il de tout ce temps ? Bien peu de choses, les souvenirs s'estompent, la mémoire est défaillante et je me dis que pour éviter l'oubli, il est urgent que je laisse quelques traces.

Comme tout le monde, j'ai été jeune, trop jeune pour comprendre et donner de l'importance aux événements. JE croyais que cette jeunesse durerait longtemps, tellement longtemps que je pensais qu'elle serait éternelle.

J'ai obtenu mon diplôme à l'École Normale de Couvin. Alors, je me suis cru un homme libre. Libre de mes choix, libre de mes actes, libre de dire et d'agir, ...Plus de contraintes, plus d'obéissance à des consignes  parfois idiotes, ...J'ai attendu juste une chose, avoir vingt ans pour être un Homme.

On s'illusionne mais on ne le sait pas.

A cette époque, 1959, on cherchait des instituteurs. Et, on m'a proposé un poste à l'École Communale dans mon village. Dès la rentrée de septembre, à vingt ans, je me suis retrouvé devant une bonne vingtaine de "Petits Frairots",  comme moi. Tous me connaissaient , j'étais le fils du boucher, ils avaient eu souvent l'occasion de me rencontrer. Pourtant, leurs parents  leur avaient sans doute dit de ne plus m'appeler par mon prénom. Alors, j'étais devenu:- "Monsieur le Maître."
C'est ainsi que j' ai commencé à exercer, avec passion, le très beau métier que je continuerai à pratiquer pendant trente-sept ans .
 C'est à la suite de certaines circonstances, que j'aurai l'occasion de vous expliquer en détail, que je quitterai l'école de Fraire. 

Sans regret, je répondrai à l'appel du directeur de l'École Moyenne de l'État de Walcourt.  

Très vite, ce sera le mariage, les enfants, et tous les aléas de la vie avec ses bons et mauvais moments. La vie peut parfois être tellement cruelle.

ET la retraite est arrivée,  beaucoup trop vite: "Que vais-je faire ?" 

Il faut que je m'occupe, c'est ainsi que je me suis engagé  dans la vie associative, mais ailleurs qu'à Fraire, avec de vrais amis .

R. le Frairot

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