
Enseigner-Mon Métier.
L'École publique.
Mon école de la Communauté française. Une école publique ouverte à tous.
L'École Publique c'est :
- Une école épanouissante qui participe sans réserve à l'action d'éducation globale et permanente et qui contribue à l'intégration optimale de chacun.
- Une école responsable qui assure une formation solide, des savoirs rigoureux, un soutien permanent, qui prépare le citoyen à assumer efficacement ses responsabilités sociales et professionnelles.
- Une école qui permet à chacun d'être et de devenir, de se réaliser par le développement maximal de ses possibilités.
- Une école patiente qui tient compte des rythmes et des acquis de chacun et sait attendre et faciliter la maturation nécessaire à tout apprentissage qu'il soit manuel ou scientifique.
(D'après: Ligue de l'Enseignement et de l'Education permanente, société de pensée et d'action fondée en 164)
Une école vraiment libre, c'est-à-dire qui refuse tout endoctrinement et tout dogmatisme.LE GOUT d' APPRENDRE.
Saint Augustin pensait, comme Aristote, que le goût d'apprendre est naturel. Les bébés, ces chercheurs en herbe, semblent le confirmer. Plus étonnant : ni la soif ni les capacités d'apprendre ne semblent s'éteindre avec l'âge.
« Tous les hommes ont un désir naturel de savoir » : Aristote le dit dès la première phrase de sa Métaphysique. Pour le philosophe, le désir d'apprendre est naturel et commence par le simple fait de tourner les yeux pour s'intéresser à ce qui se passe. J'entends un cri, je vois un attroupement, je veux savoir. Telle est pour Aristote la base de la curiosité naturelle.
Quelques siècles plus tard, saint Augustin fera aussi du désir de savoir l'une des pulsions fondamentales des humains aux côtés du désir sensuel et du désir de dominer.
Qui pense libido pense à Sigmund Freud. Le fondateur de la psychanalyse nommait « épistémophilie » ce désir de connaître. Pour lui, ce serait l'expression sublimée de la pulsion sexuelle. Épistémophilie ? Cela sonne comme une perversion sexuelle, une manie de tout savoir et de vouloir fouiller partout...
Les bébés chercheurs.
Qu'en est-il donc du désir de savoir ? Existe-t-il vraiment une soif d'apprendre nichée dans les tréfonds de l'homme ? Commençons par les animaux. On sait depuis longtemps que beaucoup d'animaux sont capables d'apprendre, Aristote le savait déjà. Au début du 20e siècle, la psychologie de l'apprentissage s'est même construite par des expériences avec les animaux : le chien d'Ivan Pavlov apprend par conditionnement, les pigeons de Burrhus Skinner par conditionnement opérant (c'est-à-dire en étant actif), pour la Gestaltpsychologie, les rats procèdent par « insight » (trouver une solution à un problème de façon soudaine) ; quand aux chats d'Edward Thorndike, autre grand nom de la psychologie de l'apprentissage, ils semblent apprendre par essais-erreurs... On sait aujourd'hui que même les poulpes sont capables d'apprendre : non seulement par expérience, mais aussi en observant leurs congénères (apprentissage dit « vicariant »).
Beaucoup d'animaux apprennent donc. Mais est-ce par nécessité ou par goût ? Autrement dit, manifestent-ils de la curiosité ? Des expériences semblent l'attester. Placez une caméra dans un parc naturel où circule un tigre : intrigué par l'objet qu'il ne connaît pas, vous le verrez venir observer, flairer, toucher. L'expérience marche aussi avec les renards, les éléphants, les ours, et même les dauphins. Certains oiseaux aussi font preuve de curiosité. L'ornithologue belge Bart Kempenaers pense même avoir isolé ses bases biologiques chez la mésange : une variation du taux de dopamine rend l'animal plus ou moins curieux.
Le désir d'apprendre s'observe aussi chez le petit humain. Longtemps, le bébé fut considéré comme un être passif à qui il fallait inculquer les savoirs les plus élémentaires. Or, depuis quelques décennies déjà, les psychologues du développement ont montré que l'enfant est un agent actif qui explore son environnement physique, social, culturel pour y capter seul une grande partie de ce qu'il sait. En matière de langage par exemple, il suffit de plonger un bébé dans un bain linguistique pour qu'il apprenne seul à identifier les sons, les mots puis les règles de grammaire. Inutile de lui enseigner explicitement à parler. Ce désir spontané d'apprendre touche de nombreux domaines. Pour la spécialiste Alison Gopnik, le bébé est un « chercheur en herbe ». Il a le goût d'apprendre dès le plus jeune âge : en jouant, en observant les autres. Les expériences sur les bébés ont même été effectuées grâce au « paradigme de l'habituation ». Le nourrisson s'intéresse à tout ce qui l'entoure ; il explore du regard et des mains tout ce qui est nouveau. Mais il se lasse vite d'une chose nouvelle pour passer à une autre. L'habitude l'ennuie. Son défaut de concentration peut être vu comme une qualité : l'intérêt pour la nouveauté témoigne d'une tendance à apprendre quasi permanente.
La vivacité de l'aiguillon de la curiosité
Le désir d'apprendre a donc des racines lointaines chez l'animal ou l'enfant. Mais qu'en est-il par la suite ? On pourrait penser que le petit tigre doit apprendre à chasser, l'enfant apprendre à vivre - en manifestant donc à la fois les compétences et le goût - mais qu'au fil du temps, l'envie d'apprendre pourrait s'émousser, décliner, puis disparaître complètement. Or, il y a tout lieu de penser que non.
Il suffit de s'observer ou d'observer ses proches pour voir que l'aiguillon de la curiosité ne s'éteint pas avec l'âge. On s'intéresse aux « actualités » pour avoir des nouvelles du monde, un de mes voisins s'intéresse aux vieilles voitures et ne cesse de se documenter sur les modèles anciens, un ami a décidé de reprendre des cours d'anglais à bientôt 50 ans. Au travail aussi, on apprend toujours. Et lorsque l'on a le sentiment de tout savoir, d'avoir « fait le tour », alors l'ennui s'installe et l'on a envie de changer.
Au troisième âge, le désir d'apprendre pourrait s'éteindre, or ce sont les seniors qui remplissent les salles de conférences et autres universités populaires. Le troisième âge est désormais le temps d'une troisième vie où l'on s'investit dans toute une série d'activités : vie associative, sport, voyages, amour. Et les études aussi. Tous les ans, au moment du bac, se présentent des sexagénaires, septuagénaires et même plus ! En juin 2013, le plus vieux candidat au bac avait 91 ans. Quant au plus vieux diplômé au monde, il s'appelle Allan Stewart et est australien : à 97 ans, il a réussi un master de sciences médicales (un peu plus tôt, à 91 ans, il avait passé un diplôme de droit). Ce qui tend à montrer que le désir d'apprendre s'il commence très tôt peut durer très longtemps.
Pourquoi des gens âgés continuent-ils à apprendre ? Sans doute parce qu'Aristote avait un peu raison : c'est inscrit dans le psychisme humain. Peut-être aussi parce qu'en tant qu'humains, ils possèdent cette capacité de se projeter dans l'avenir et miser sur lui. Apprendre, ce n'est pas simplement accumuler
les savoirs du passé, c'est aussi
une promesse pour demain.
Jean-François Dortier -
Sciences humaines . com
GRAND CORPS MALADE - LE BLUES DE L'INSTITUTEUR.
Allez, entrez les enfants et arrêtez de vous chamailler
Avancez dans le calme je sais que vous en êtes capables
Asseyez tranquillement, chacun sa place, ça y est
Écoutez-moi mais ce matin, n'ouvrez pas vos cartables
On va pas faire de grammaire, de géométrie et de conjugaison
On parlera pas de compléments d'objet et encore moins de Pythagore
Ce matin pas de contrôle et personne n'aura raison
Aujourd'hui, aucunes notes et personne n'aura tort
Les enfants écoutez-moi,
je crois que je ne vais pas bien
J'ai mal quand je vois le monde et les Hommes me font peur
Les enfants expliquez-moi, moi je ne comprends plus rien
Pourquoi tant d'injustice, de souffrance et de malheur
Hier soir une fois de trop j'ai allumé la télévision
Sur les coups de vingt heure, c'était les informations
Et tout à coup dans la pièce s'est produit comme une invasion
De pleurs et de douleurs, c'était pire qu'une agression
Hier soir l'actualité comptait beaucoup plus de morts
Que de cheveux sur le crâne de Patrick Poivre d'Arvor
Et c'est comme ça tous les jours un peu partout sur Terre
J'crois qu'il fait pas bon vivre au troisième millénaire
Comme aux pires
heures de l'Histoire, les hommes se font la guerre
Des soldats s'entre tuent sans même savoir pourquoi
S'ils s'étaient mieux connus, ils pourraient être frères
Mais leurs présidents se sentaient les plus forts c'est comme ça
Et puis il y a toutes ces religions qui prônent chacune l'amour
Et qui fabriquent de la haine, des assassins, des terroristes
Pour telle ou telle croyance, des innocents meurent chaque jour
Tout ça au nom de Dieu
On sait même pas s'il existe
Les enfants désolé,
on vous laisse l'Humain en sale état
Il faut que vous le sachiez alors aujourd'hui j'essaie
Les certitudes des grandes personnes provoquent parfois des dégâts
En fait l'adulte est un grand enfant qui croit qu'il sait
J'ai mal au ventre les enfants quand je vois l'argent mis dans les armes
Dans les fusées, les sous-marins et dans les porte-avions
Pendant que des peuples entiers manquent d'eau, comme nos yeux manquent de
larmes
Et voient leur fils et leur filles mourir de malnutrition
Apparemment la
nature elle-même a du mal à se nourrir
Les hommes ont pollué l'air et même pourri la pluie
Quand tu auras plus d'eau nul part, faudra garder le sourire
Et même l'odeur des forêts sera tombée dans l'oubli
Les enfants vous savez ce que c'est des ressources naturelles?
Si vous savez pas c'est pas grave de toute façon y en a presque plus
Les mots "humain" et "gaspillage" sont des synonymes
éternels
L'écologie à l'école serait pas une matière superflue.
Les enfants désolé
on vous laisse la Terre en sale état
Et bientôt sur notre planète on va se sentir à l'étroit
Gardez vos doutes, vous seuls pourrez nous sortir de là
L'enfant est un petit adulte qu'il sait qu'il croit
Bah alors les
enfants vous êtes bien sages tout à coup
J'ai un peu cassé l'ambiance mais je voulais pas vous faire peur
Ce que je veux vous faire comprendre c'est que je compte sur vous
Ne suivez pas notre exemple et promettez moi un monde meilleur.
Allez les enfants c'est déjà l'heure de la récréation
Allez courir dans la cour, défoulez-vous, profitez-en
Criez même si vous le voulez, vous avez ma permission
Mais surtout couvrez-vous bien, dehors il y a du vent.
Allez les enfants c'est déjà l'heure de la récréation
Allez courir dans la cour, défoulez-vous, profitez-en
Criez même si vous le voulez, vous avez ma permission
Mais surtout couvrez-vous bien, dehors il y a du vent. ( à écouter sur YouTube)